Dominique KIRCHHOFF est médecin et responsable du projet Vendôme Côte d'Ivoire. Un projet qui ambitionne la construction de 15 centres de santé modulable et adaptableaux régions de la Côte d'Ivoire. Enmission de prospection à Abidjan du 19 au 23 juin 2016, Dominique KIRCHHOFF est revenu sur enjeux du projet et son état d'avancement.
Pourquoi le choix de la Côte d'Ivoire et quels intérêts pour le pays d'accueillir ceprojet ?
Le groupe GDP s'est depuis toujours, énormément investi dans la prise en charge de la personne malade et dela personne dépendante. Et de nombreux pays d'Afrique veulent s'engager dansces voies.
Le projet GDP Vendôme est une manière de participer à la mise en place de lacouverture maladie universelle. Chaque centre sera destiné à couvrir lapopulation. Un centre peut être amené àcouvrir environ 150 000 personnes. La prise en charge des soins par noscentres va permettre aux populations des régions ciblées d'avoir un meilleurétat de santé. On devrait observera par conséquent une baisse du taux demortalité. Les centres prendront en charge les pathologies élémentairesfondamentales, c'est à dire qu'ils'agira de centres de médecine générale qui traiteront essentiellement despathologies de références comme le paludisme, le VIH, la tuberculose et laprotection maternité infantile. Notre initiative est privée mais on aimeraitcollaborer avec l'Etat Ivoirien et les mutuelles du fait qu'elles sontimpliquées historiquement dans le tissu social de la population, qu'ellesconnaissent très bien le terrain et participent à la mise en place du système de soin ivoirien.
Un autre impact majeur de ce projet est que, la présence de ces centres vapermettre de désengorger l'affluence dans les CHU, vu que les soins despopulations pourraient être pris en charge en amont.
Quelle est la cible de ce projet et quelle pourrait être l'implication dansmutuelle dans sa réalisation ?
Notre projet a deux aspects. L'idée au démarrage est d'aider les populations deszones où il n'y a pratiquement aucune prestation médicale. Il faut savoir ensuite,que ces structures sont modulables et donc pourront s'adapter aux besoins et réalités despopulations dans chaque région.
Je pense que le fait de s'associer avec un partenaire local reconnu et impliquédans la délivrance des soins est fondamental. Les mutuelles connaissent parfaitement le terrain et peuvent nousaider sur cet aspect là. Nous leur proposons de développer un partenariat afinde solliciter leur expérience et leur appuitechnique.
Après la mission que vous venez d'effectuer à Abidjan, quel est l'Etat d'avancementdu projet GDP Vendôme ?
Le projet est bien avancé. Nous essayons dele finaliser pour aboutir très prochainement, c'est-à-dire dans les mois, à venir à la signature d'uneconvention cadre pour sceller le partenariat avec l'Etat et les Ministères. A partir de cette convention, nous adapterons le projet en fonction des besoinset des exigences partagé de l'ensemble des acteurs.