Le mardi 28 juin 2016 s'est ouverte, sous l'égide de l'Organisation Ouest Africain de la Santé (OOAS), àMiklin Hotel, à Accra au Ghana, la réunion des Responsables des LaboratoiresNationaux de Contrôle de Qualité des Médicaments des pays de la CEDEAO, de laMauritanie et du Tchad.
Selon le message du Directeur Général de l'OOAS, Dr CrespinXavier, lu par le Professionnel en Charge des Médicaments Essentiels, SybilOssei Agyeman-Yeboah, cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la mise enoeuvre des activités du Projet « Autonomisation des Femmes et DividendeDémographique au Sahel (SWEDD) répond au soucis de l'OOAS et de ses partenairesà garantir aux populations, des médicaments efficaces et de qualité sûre,c'est-à-dire des médicaments qui contiennent le bon principe actif, au bondosage et exempts de toutes substances toxiques.
Ainsi, durant trois (03) jours, les délégués des 15 pays dela CEDEAO, du Tchad, de la Mauritanie et les Partenaires plancheront sur :
- la situation des laboratoires nationaux de contrôle dequalité des médicaments et développeront une feuille de route harmonisée pouraccélérer le développement des laboratoires de contrôle de qualité desmédicaments dans l'espace ;
- la mise en réseau des laboratoires de la région, afin renforcerla collaboration et la coopération régionales et l'efficacité desinterventions. Cette rencontre sera aussi le lieu de passer en revue les plansd'amélioration des capacités des laboratoires de contrôle de qualité desmédicaments des 6 pays bénéficiaires du Projet SWEDD.
Pour rappel, le projet SWEDD est un projet financé par laBanque Mondiale et visant à accélérer la transition démographique (réduction dutaux de fécondité et de la mortalité infantile) et à déclencher le dividendedémographique (croissance économique) et la réduction des inégalités entre lessexes dans la région du Sahel, à travers (i) l'amélioration de la demande desservices de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile etnutritionnelle en favorisant les changements sociaux et comportementaux etl'autonomisation des femmes et des adolescentes, (ii) le renforcement descapacités régionales afin d'améliorer l'offre en produits de santéreproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et enpersonnel qualifié et, (iii) la promotion de l'engagement politique et descapacités d'élaboration des politiques.