Venant Quenum, le coordonnateur de l'unité de gestion du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) était ce vendredi, 14 février, sur les plateaux de la télévision nationale pour faire le point de la mise en œuvre de ce projet phare du gouvernement visant une meilleure protection sociale des Béninois, et notamment des plus démunis qu'il entend aider à sortir de la précarité.
Selon les explications de M. Quenum, ARCH vise à accroitre les opportunités d'accès aux services de protection sociale ainsi qu'aux opportunités économiques aux couches les plus vulnérables de la société, généralement exclues des mécanismes publics de protection sociale. Pour ce faire, le gouvernement a mis en œuvre le projet ARCH en vue d'atteindre spécifiquement ces couches qu'on retrouve dans le secteur informel. ARCH, c'est un paquet de 4 services de protection sociale. Il regroupe « les services d'assurance maladie, les services de formation professionnelle, les services de crédit et les services d'assurance retraite orientés vers les acteurs du secteur informel comme les acteurs du secteur de l'agriculture, de l'artisanat, de l'art, du transport, du commerce », a-t-il détaillé. Après plus de 6 mois de mise en œuvre dans 7 communes, la phase pilote du volet assurance maladie donne des raisons de satisfaction, à en croire Venant Quenum. « A la date du 10 février 2020, nous avons au moins 2500 personnes qui se sont fait prendre en charge dans les centres de santé avec une ardoise financière de plus de 4 millions que nous réglons déjà aux centres de santé ». Au moins 75% des affections les plus courantes au Bénin dont le paludisme, les diarrhées, les fractures sont dans le panier de soins offerts aux populations a-t-il expliqué.
Voir article complet ici