Le mobile money peut permettre d'améliorer nettement la couverture santé sur le continent, y compris pour les populations les plus vulnérables, soutient le Tunisien Ridha Meftah, fin connaisseur du secteur.
Avant même l'apparition du Covid-19, pas moins de 53 % des Africains sondés par Afrobarometer déclaraient avoir manqué de soins nécessaires au moins une fois au cours de l'année passée, avec les proportions les plus élevées au Gabon, au Togo, au Niger et en Guinée. Selon l'OMS, la mauvaise santé des Africains a un effet majeur d'aggravation de l'appauvrissement des personnes vivant au-dessus du seuil de la pauvreté, représentant 41% de la population du continent.
Avec une concentration de près de 70 % des adultes et 80 % des enfants porteurs du VIH dans le monde, et plus de 30 % des maladies à l'échelle mondiale, l'accès aux soins est un enjeu de taille pour le continent. Aujourd'hui, le grand challenge des pays africains, encore plus crucial par ces temps de pandémie, est de se doter de stratégies de financement de la santé efficaces, tenant compte de leurs réalités économiques, sociales et culturelles.
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