Faire monter les enchères avant la dernière réunion de négociation a donc payé. Les institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement) se sont entendues jeudi soir sur les contours du futur « certificat covid numérique européen » (son nom final), qui devrait faciliter la libre circulation. Il entrera en vigueur le 1er juillet.
« C'était une négociation très difficile », a déclaré en conférence de presse le rapporteur du Parlement européen, l'Espagnol Juan Fernando Lopez Aguilar (social-démocrate), jeudi soir.
Le certificat reposera donc sur trois données médicales : une preuve de la vaccination, d'un test covid négatif ou de la présence d'anticorps.
Les Etats avaient menacé, à la veille du cycle de négociation, de faire sans l'aval du Parlement, en procédant non pas sur base d'une législation mais d'une simple recommandation, ce qui aurait mis les eurodéputés hors-jeu. Le rapporteur comme le chef du PPE (centre droit), l'Allemand Manfred Weber, ont souligné cette pression mise par le Conseil, limitant la marge du Parlement.
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