Malgré la propagation des variants du Covid-19 en Afrique, les moyens ne sont pas suffisants pour les séquencer. En attendant des fonds et des vaccins, l'OMS met en oeuvre des trésors de logistique pour faire face aux nouvelles vagues de la pandémie.
La propagation de variants du Covid-19 identifiée dans plusieurs régions d'Afrique inquiète. Pourtant leur séquençage (soit le découpage génétique des virus prélevés pour identifier leurs caractéristiques), qui permettrait de les distinguer les uns des autres, est encore trop rarement réalisé : l'Afrique ne compterait à ce jour que 1 % des opérations mondiales d'identification de variants.
Outre le mondialement connu Beta - désigné sous l'appellation moins politiquement correcte de « variant sud-africain » –, des variants plus confidentiels sont placés sous la loupe des scientifiques comme l'Eta (identifié au Nigeria) ou le A.33.1 (en Ouganda). Et il faut du temps pour analyser leur fonctionnement et leur degré de dangerosité. Si le coronavirus Covid-19 connait des milliers de mutations souvent anodines, plusieurs variants sont déjà jugés « préoccupants » à l'échelle mondiale (comme l'Alpha, le Delta, le Gamma), « d'intérêt » - et sont donc suivis en conséquence –, ou simplement « placés sous surveillance ». Le continent n'est pas non plus épargné par leur propagation.
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