« S'il faut se féliciter de la réaction des gouvernements à travers leurs actions de mitigations prises, il faut néanmoins s'inquiéter des effets résiduels de la crise sanito-économique qui risquent de continuer à perturber, pendant longtemps, les systèmes alimentaires et de compromettre l'accès des populations à la nourriture en raison des multiples dynamiques », a déclaré le Commissaire en charge de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau à la Commission de la CEDEAO, Sekou Sangare, lors de la publication.
Le rapport, qui a été élaboré en partenariat avec le bureau sous régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), signale que l'endettement des pays de la région a aussi augmenté dans un contexte marqué par une reprise économique lente, un rétrécissement de l'espace fiscal et une faible mobilisation des ressources.
L'impact économique des mesures barrières
Selon le rapport, l'ensemble des mesures barrières contre la pandémie - telles que la fermeture des frontières, les restrictions de mouvements, la perturbation des chaînes d'approvisionnement - a eu un impact négatif sur les activités génératrices de revenus et entrainé la hausse des prix des denrées sur les marchés.
Les personnes les plus touchées sont celles qui dépendent de sources de revenus instables comme les petits commerçants, les vendeurs de rue et les travailleurs occasionnels, y compris dans le secteur agricole.
Cette détérioration de la situation économique a eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes, hommes et enfants, avise également le rapport.
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