Défi majeur pour le royaume, ce vaste programme social couvre aussi bien l'assurance maladie obligatoire que les allocations familiales et les régimes de retraite. Outre un ingénieux montage financier, il nécessite de profondes réformes. Qui pour l'heure se font attendre.
Passer d'un Etat ultralibéral à un Etat social, c'est la mission que s'est fixée le gouvernement Akhannouch pour les cinq prochaines années. Le ton de ce que les observateurs décrivent comme un « tournant historique » a été donné par le roi Mohammed VI au cœur de l'été 2020, lors du discours du Trône.
Tout comme les pays du monde entier, le royaume venait de traverser la première tempête de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire, sans précédent, avait révélé l'immense fragilité socio-économique des Marocains (24 millions d'habitants sur 37 millions vivent dans la précarité), ainsi que la nécessité de poser les bases d'un Etat central et protecteur, vital pour assurer le bon développement d'un pays.
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